Je suis née à Alès en 48 d'un père dijonnais qui travaillait à l'Est
-journaliste- et d'une mère cévenole instit, de St-Ambroix retournés
depuis peu au "pays", du moins celui de Lydie qui après un an à Dijon ne
s'y adaptait pas. C'est donc à 8 km de St-Ambroix où vivait ma
grand-mère que nous habitions, à Clé où mon père travailla à la mine 8
ans. Peu après ma naissance, Lydie tomba gravement malade et ma
grand-mère me recueillit jusqu'à 3 ans, âge auquel ma mère, guérie, me
reprit, mais durant tout le temps que nous fûmes dans le midi, je retournais à mon port d'attache chez
Marguerite toutes les vacances scolaires, jeudis et week end. J'avais 8
ans quand mes parents repartirent dans l'est, mon père ayant repris son travail de
journaliste qu'il quitta néanmoins, Lydie ne supportant ni le climat, ni
l'exil ni la solitude -reporter
spécial, il était toujours absent-. Ce
fut Marseille qu'ils quittèrent 5 ans après avec la gêne financière qui y
avait été leur lot pour St-Ambroix où il fonda une petite affaire qui
devint tout de suite prospère. J'avais 16 ans et partis peu après en fac
puis à Paris où je
me mariai, eus 2 enfants et travaillai comme prof 25 ans. Bien qu'ayant
hérité la maison familiale et une autre plus petite -louée à une pittoresque "amie
d'ami"- je ne revins ensuite qu'à 58 ans après ma séparation
avec Robin. D'abord à Anduze ville bénie, puis à St Ambroix où la
petite maison se démolissait par les soins d'un promoteur dont le fils
peu après devint maire [de "gauche" donc que je soutins malgré tout -et puis on n'est pas responsable de ses parents etc etc...-] C'est là que cette histoire à multiples rebondissements, ce fragment de vie instructif pour qui avait vécu relativement protégée avant, se situe.
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